Presentation
OASIS SAINT MICHEL DE TINTILOU
Avez-vous entendu parler de cette auberge située à Tintilou et qui fait rêver ? Eh bien ! Il s’agit en réalité d’un complexe hôtelier, l’Oasis Saint Michel Rawidgnaaba. Situé à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou entre Tanghin-Dassouri et Kokologho, il a officiellement ouvert ses portes, ce jeudi 24 décembre 2020, à l’issue d’une cérémonie placée sous les auspices du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.
Ce petit coin de paradis, bâti sur huit hectares, est alimenté en énergie solaire et comprend une soixantaine de chambres, un restaurant climatisé, un parking d’une capacité de 40 véhicules, une piscine pour enfants et adultes, une aire de jeux pour enfants, des jeux pour adultes, une salle polyvalente, une boite de nuit, des vélos pour une ballade, etc. La peinture des bâtiments qui rappelle à première vue la culture kassena a été faite par des femmes de Tiébélé.
Le promoteur de l’Oasis Saint Michel Rawidgnaaba n’est autre qu’Emmanuel Kaboré, directeur général de Projet Production Solaire (PPS), une entreprise évoluant dans le domaine de l’énergie solaire. « Au début nous ne savions pas que l’image de ce complexe hôtelier que nous avons bâti allait donner un tel éclat. Nous avons compté sur la culture burkinabè et la main d’oeuvre locale », a-déclaré le promoteur. Il a joint sa voix à celle du parain Armand Béoindé, représenté, pour inviter les Burkinabè à faire un tour dans cet espace à la fois de travail, de loisirs et de détente.
« Vous avez de la vision. Vous êtes un grand homme d’actions. Vous vous êtes engagé depuis longtemps dans le domaine de l’énergie solaire. Aujourd’hui vous ajoutez une corde essentielle à votre arc, celle de la culture et du tourisme (...) Vous agissez efficacement sans bruit et c’est très bien. C’est de ce modèle de Burkinabè dont il faut parler », a déclaré le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango. A l’en croire, le tourisme et l’hôtellerie font partie des secteurs dont le taux de croissance est le plus important. « C’est un filon qu’il faut développer », a-t-il soutenu avant de renchérir : « S’il y a bien un investissement que vous n’allez pas regretter, c’est bien celui que vous venez de réaliser. C’est le Burkina qui est mis sur orbite à partir de ce que vous venez de réaliser ».
Selon le maire de la commune de Komki-Ipala, Victor Adama Kabré, le complexe hôtelier, au-delà de son cadre paisible, sera pourvoyeur d’emplois et contribuera à booster de manière significative le développement socio-économique de la localité.